Au seuil des horizons
Vers les cimetières d'ondes
Aux fréquences béantes
Les gravités s'effondrent
Et les temps s'immémorent
De ces étoiles géantes implosant tout à coup
En broyant leurs neutrons
Dans d'effroyables chutes
Le tout se change en rien c'est le temps de la fin
Qu’est donc notre conscience
L’amour de nos enfants
Nos gorges qui se serrent et nos yeux qui s’embuent
Que deviennent nos peines et nos remords diffus
Ou sont partis nos pères leurs bras qui nous serraient
Et ces chants magnétiques en formes de cantates
Qu’un maître de chapelle vendait pour le Dimanche
Et ces vieilles michelines courantes sur les rails
De petits chemins de fer nivelant la campagne
Sommes nous simplement des poussières d’étoiles
A la merci d’un temps somme toute relatif
Eternels ou quantiques
Atomes ou énergie
Qu’appelons nous lumière ?
.....................Et son règne finira avec le dernier homme.
Car les divinités s'abreuvent de nos croyances.