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 Iroise

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2 participants
AuteurMessage
Sensorielle




Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 22/04/2008

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MessageSujet: Iroise   Iroise Icon_minitimeMar 17 Juin - 7:44

Iroise

Quand le vent se déchaîne et fait gémir les mâts
Quand les voiliers s’agitent et que crissent leur bois
Quand les vagues hurlantes viennent tosser le quai
Je t’aime mon Iroise car tu n’es que beauté.

Quand tes eaux sont d’un vert pareil à l’émeraude
Ou de ce bleu turquoise de lagon des mers chaudes
Quand tes flots se soulèvent et claquent les rochers
Je t’aime mon Iroise sauvage ou apaisée.

Quand dans le sable blanc de tes plages si calmes
J’ancre mes deux pieds nus dessinant au calame
Les traces de mes pas je sais qu’en son chemin
Une vague viendra en lécher le dessin.

Quand tes jolies maisons au creux d’un port serrées
Dans leur simplicité dressent leurs toits bleutés
Quand tes pins décoiffés touchent presque la terre
Je ne puis que t’aimer merveilleux Finistère.

Quand s’éveille le jour ou quand tombe le soir
Et quand j’entends hurler les grands goélands noirs
Quand roulent tes galets bousculés par les lames
Je t’aime mon Iroise pour toi mon cœur s’enflamme.

© Marie Le Corre - 29 avril 2007 (Sensorielle)
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loic




Nombre de messages : 36
Date d'inscription : 03/01/2008

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MessageSujet: Re: Iroise   Iroise Icon_minitimeJeu 7 Aoû - 9:40

ecrire un tel texte avec un nom pareil va de soit, durs sont ces finistères..

Baies d’Audierne

Les rouleaux d’Atlantique
Feulent sur les grands bancs
En s’effondrant soudains
Sur les galets qui crissent

Dans un brouillard d’écume
De lourdes casemates
Sombrent dans les grands sables
Dévorées par le flot

Et les arbres tordus
Habités par le vent
Agrippent des ciels noirs
Où planent les tourmentes

Traversant ces déserts
Aux marais faméliques
Des dépressions en ruines
S’évasent à l’infini

Le souffle des revenants
Gronde dans les chapelles
Erodant les calvaires
Arasant les cimetières

Dans ces fins de pays
Où les hommes s’agrippent
En marchant tête haute
Dans d’adverses fortunes

Noires Bigoudénies
Aux vieux accents d’orgueil
Aux phares gigantesques
Qui dominent ces plaines

Qui ne donnent rien d’autre
Que la peine et l’ennui
Où le premier voyage
Que l’on offre aux enfants

C’est de partir conscrit
Parlant à peine Français
Dans un pays lointain
Qui se nommait Verdun

Alors sont revenus
Leurs pauvres patronymes
Gravés d’or sur les plaques
Aux murs de leur paroisses

Pour ceux devenus fou
A force de mauvais vins
Que la guerre rendait
Il restait la révolte

Qu’une patrie désinvolte
Avait semée en germe
Qui poussait dans leur cœur
De soldats sans honneurs

Qui avaient vus tomber
Tels des vieux chevaux
Leurs frères de malheur
Dans ces grands abattoirs

® loic le meur

http://loic-le-meur.over-blog.com/
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Iroise
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