Un paradis d'herbe humide et de terre grasse
Des murets de pierres moussues à moitié effondrés
Et toute cette vie qui en occupe les interstices
Un ciel plombé
Une mer énervée
Un vent déchaîné
Sur ce bout de granite planté dans l'atlantique
Nous respirons la fragance d'existence
L'iode des embruns qui brûlent nos yeux
Pour ce qu'ils ont désappris à voir